lundi 11 mai 2020

Zohra MRIMI (Algérie).




Dans l'espace défendu, la nature est une main humaine. 
Il suffit qu'elle se referme et on n'entend plus rien!
La mer est un gigantesque miroir difforme, notre chambre, une barque fragile et noire.
Le monde flambe sous les rafales invisibles
. 
L'air s'attache aux branches, ils sont nés le même jour quand tu chantes, un autre monde avance quand tu danses
.
Danse les poignets en l'air
! D'autres rivières viennent comme des sœurs.
Il n'y a plus de monstres mais les yeux cherchent, les mains fébriles sous l'eau dessinent des bosses
impalpables.
Quelque chose renaît sans âge et sans apparence
.










Zohra MRIMI.
























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