Alors que la canicule frappe et que l’été approche, les urgences françaises sont déjà au bord de l’asphyxie. Si, cette fois, il serait difficile d’accuser le Covid-19, des mois d’état de guerre hospitalière ont laissé des traces, épuisé les corps et les âmes. Résultat : des démissions en cascade, en sus de milliers de soignants encore et toujours suspendus. Selon l’association Samu-Urgences de France, au moins 120 services ont été forcés de réduire leur activité ces derniers mois, entre conditions de travail de plus en plus dégradées, charges de travail accablantes, et rémunérations insuffisantes… Halte aux Ségur et aux missions flash des communicants politiques, alors que les deux tiers des Français et la quasi-totalité du personnel soignant (93%) s’attendent à une future dégradation du système de santé publique.
Il est urgent qu’au lendemain des élections législatives, on fasse de l’hôpital public la première urgence nationale. |
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