La nuit commence
A couvrir
De sa toile immense
De deuil
L'ampleur
Des heures.
La fugue de la lune
Commence aussi
Jusqu'à l'infini
A s'immerger derrière les monts
Corruptibles,
Intangibles
Et le matin en courroux
Se trouve entre les dents
De mes maux
Qui viennent tout à coup
Accaparer avec force
Mes atouts et mes biens.
Et voilà le passé
Qui titube
Comme les aveugles en agonie
En faisant danser
La toupie de la destinée.
Finalement,
Le visage de ces séquences d'images
En rage,
Si sages
S'assombrit.
Seule à rester,
La lune déjà chavirée,
Toujours en pleurs
Au cœur
D'un espoir
Qui s’égare.
Texte et photographie ; RANDRIANARIVELO Rufin.
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