Le verbe ne se plaint pas du vide
et de mon adage, la performance poétique prendra toute sa valeur.
Des mots dans un phrasé où le corps reçoit
l’essence de chaque syllabe,
le vécu de chaque mot prononcé
ni corps à donner
ni cœur à abattre ;
l’exaltation est à son paroxysme,
le poète se livre, s’enivre et se délivre
du haut de la tour, l’ivoire n’est plus,
tout est dépecé, hachuré ;
chasser le naturel et une rafale de vent piétine votre destinée ;
la poésie n’est pas une prothèse sur une jambe de bois
ton cœur nu est de chair et de sang
le mot est sincère et heureux et cinglant
la lutte du connais-toi toi-même est enclenchée
vivre, c’est laisser la mort rôder.
Christian PRÉSENT.
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