NOCTURNE.
C’était une nuit
affriolée de fête et de flambeaux
peut-être la Saint-Jean.
J’apportais un panier
de fraises du jardin
aux enfants éveillés
le vieux gneiss épuisé
par les pluies d’équinoxe
luisait comme du arbre d’Athènes.
Adieu mon acropole
qui sentait la tomate écrasée
et le vin répandu.
Que passe-t-il des autres
dans les mots que j’arrache
à ma conscience fatiguée
loin du passeur d’étoiles
peut-être ne suis-je en vérité
qu’un pâle historiographe de moi-même.
Texte et photographie : José LE MOIGNE.
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