Les plages vides, réceptacles du silence
encastrées entre granit et jeu d'infinis
ouvrent en grand leurs bras
et leur sable orphelin
au crépuscule teinté de métal fondu;
c'est là que je promène mon ébriété
très mal étayée par les nuages d'argent.
Serais-je entrée dans le corridor de la mort,
là où les pieds nus marquent le rivage mou,
le néant béant que tant d'espaces ont creusé,
à l'extrême de l'extrême
de la limite ?...
Patricia Laranco.
(Illustration photographique : François Teyssandier).
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