Les routes ombilicales affrontent le courant
et, jonchées de trésors
qui sont des détritus (détritus triturés),
enserrent les troncs creux
du labyrinthe vert
où surgit monstrueux raide l’éclat des temples.
Dans le château des vents
il n’est pas de degrés
pas de marche où poser
le pied
qui ne s’écroule.
Un grand son caverneux
s’est hissé du passé
et, du fond de son puits
est parvenu
à nous.
Et nous a traversés.
Qui sait qui est cette ombre ancrée dans le fouillis, l’inextricable Vert, l’inextricable Chair ?
On ne voit que ses yeux amandes de cristal.
Elle met au défi en soufflant dans les trous de sa flûte sans son
de la suivre
plus Loin.
Est-ce Noire Kali
déguisée en Vénus
décorée d’un collier
de crânes rétrécis ?
Quelle est sa haute énigme
aux notes propagées
à l’insu du passant pétrifié par son œil ?
Qu’est-ce que cet appel
absolument tout seul
en le débordement opaque et végétal ?
Est-ce un appel
qui chasse ?
Patricia Laranco.
06/05/2023.
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