Salut,
Je suis Inès d’Alternatiba Paris. Ce matin, nous avons bloqué l’assemblée générale de Total, je te raconte !
Plus
déterminé∙e∙s que jamais, nous sommes arrivé∙e∙s dès 6 h à la Salle
Pleyel pour empêcher les actionnaires de rentrer. A notre arrivée, un dispositif démesuré de forces de l’ordre
était présent pour nous accueillir. Malgré une répression immédiate,
nous avons pu former des chaînes et obstruer le passage. A 8 h, nous étions 700 activistes à avoir investi les lieux !
Avec
le dispositif policier, il a été difficile de bloquer le passage des
actionnaires, qui ont fait preuve d’agressivité verbale et parfois même
physique : certain∙e∙s étaient prêt.e.s à nous piétiner pour passer. La répression policière fut violente
: nous avons été gazé∙e∙s à bout portant et une grenade lacrymogène a
été jetée sur des activistes assis∙e∙s. En cette fin d’action, nous
comptons quelques blessures superficielles et au moins 6 personnes en
garde vue.
Le déploiement disproportionné de forces de
l’ordre pour une action non-violente est affligeant mais malheureusement
peu surprenant. Aujourd’hui n’était qu’une énième preuve que l’État est prêt à tout pour défendre les intérêts des plus puissants plutôt que l'intérêt général.
Malgré un blocage partiel, les activistes ont réussi à perturber cette AG de la honte toujours dans la non-violence.
Total peut s’appuyer sur la répression policière, nous serons toujours
là pour dénoncer ses activités destructrices sur le plan climatique et
social et exiger la fin des énergies fossiles.
Une action d’une telle ampleur est très coûteuse. Si tu souhaites nous soutenir, un don nous sera d’une grande aide pour couvrir les frais de l’action.
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