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Il y a urgence chers amis,
Le gouvernement français s’apprête à délivrer des dérogations pour que les multinationales du toxique puissent continuer à vendre des pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles et nous n’avons que quelques semaines pour agir.
Si la loi Biodiversité interdit ces pesticides à partir de septembre 2018, elle offre cependant au gouvernement le pouvoir d’accorder des dérogations. Et c’est ce que le gouvernement s'apprête à faire alors que nous savons combien la situation est alarmante pour les abeilles !
Mais il n’est pas tard tard pour renverser la balance en notre faveur.
Nous savons que des réunions gouvernementales ont lieu en ce moment-même et nous devons agir vite face au lobbying intense qu’exercent les industriels de l’empoisonnement. Soyons nombreux à faire front et pousser le gouvernement à n’accorder aucun permis de tuer pour les abeilles.
Dites aux ministres de l’agriculture, de l’écologie et de la santé de n'accorder aucune dérogation à l'interdiction des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles !
Les preuves attestant de la nocivité des néonicotinoïdes n’ont cessé de s’accumuler ces dernières années. La situation est tellement critique que plus de 200 éminent-es scientifiques de la prestigieuse revue Scienceont récemment publié une tribune appelant à l'interdiction sans délai de ces pesticides impliqués directement dans l’effondrement de la biodiversité terrestre et aquatique.
Car chaque année ce sont plus de 300 000 colonies d’abeilles qui sont décimées par ces pesticides utilisés massivement dans l’agriculture conventionnelle. L’année 2018 a été particulièrement sombre : des apiculteurs évoquent des taux de perte dépassant les 80 % dans certains territoires selon Le Monde. Et les abeilles ne sont pas les seules victimes… L'usage de ces pesticides -- qui remplissent les poches de multinationales du toxique comme Bayer -- a des conséquences dramatiques sur tous les pollinisateurs et toutes les espèces d’insectes. En moins de 30 ans, les populations d’insectes auraient chuté de près de 80 % en Europe, mettant ainsi en danger des centaines d’espèces d’oiseaux, menacées de disparition.
Les néonicotinoïdes sont en réalité une véritable arme de destruction massive pour notre biodiversité. Leur présence s'inscrit durablement dans notre écosystème. Nous devons mettre un coup d'arrêt maintenant à ce désastre.
Dites au gouvernement de n’accorder aucune dérogation aux industriels tueurs d’abeilles !
En 2016, c’est grâce à la mobilisation de nombreuses ONG et celle de plus de 560 000 membres de SumOfUs que nous avons réussi à obtenir une victoire historique contre les néonicotinoïdes avec l’adoption de la loi Biodiversité. Allons encore plus loin en exigeant qu’aucune dérogation ne leur soit accordée.
Merci pour tout ce que vous faites,
Nabil, Marie, Leyla et l'équipe SumOfUs
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Plus d'informations :
En trente ans, près de 80 % des insectes auraient disparu en Europe, Le Monde, 18 octobre 2017 |
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