dimanche 29 juillet 2018

Un poème d'Alain MINOD.



POUR QUI VIENT A LA FAVEUR DU SOIR
CE QUI TIENT A LA SAVEUR D'ESPOIR





La plume avec la torpeur qui la ploie rongée
S'allume à l'heure où belle lumière la mouille
quand la pesanteur est par le soir : allégée
elle boit l'espoir là où la hauteur se rouille


Quand les joues du ciel dans le diamant de l'azur
jouent impatientes à souffler sur le futur
les amants du jour y ajoutent leurs prières
que toujours ils fassent route dans la lumière


D'aucun vent circonscrit ici – muse le temps...
Savantes d'été incises de rosiers rouges :
Muses ! Inscrivez les épines d'où s'étend
la p'tite page d'un présent sans sang qui bouge


Gouttelettes de mots pour tout le grand hasard
qui halètent au poumon du désir intime
tournent au moulin qui fait émaux du bel art :
mille ans de dire émanant des roues mues en rimes !















Alain MINOD.





le 26-07-2018


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