samedi 21 juillet 2018

Un texte du poète français Alain MINOD.





P'TITE TERRE DU POSSIBLE OU SE PÉTRIT LA CHAIR SENSIBLE





Dans le silence la chair des mots pourrirait
s'il n'y avait distance aux maux qui la pétrissent
malgré la présence aux fers qui la fait errer
dans le ronronnement de l'instant où ils pâlissent


P'tite terre où du possible on s'appesantit
sur fond de rivière des nuages qui glissent
leur rose au ciel qui lentement se décatit -
les petites proses du réel refleurissent...


Quand léger dans le vent : le verbe descendu
allumé par l'étoile comme herbe sauvage
le dispute en concert comme voile mis à nu
à la nuit mutine qui tombe en paysage :


Nulle parole mouillée par le démuni
ne spécule à la rouille de ses pensées vives
même si elle s'abandonne encore au nid -
A sa clef de sol toujours mieux elle se rive...


Qui peut réveiller la mutine floraison
quand la nuit sur Paris absente tout étoile ?
En nos corps un soleil pour nos mille raisons
fera ouvrir la ville et son épaisse toile !










Alain MINOD
15/16 – 07 - 2018.






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