LE BONHEUR QU’ENFANT J’AI ÉPROUVÉ
Le cantique des déserts
La pastorale des mers déchaînées
Le contre ut des montagnes
Le requiem des hommes
La pastorale des mers déchaînées
Le contre ut des montagnes
Le requiem des hommes
Le parfum du
jasmin nous effleure comme des baisers
La nuit troublée par le vacarme des tronçonneuses
qui ébranlent les arbres centenaires
Les palefrois qui hennissent allant à l’amble
La misère, le rêve, la nostalgie, la révolte !
La nuit troublée par le vacarme des tronçonneuses
qui ébranlent les arbres centenaires
Les palefrois qui hennissent allant à l’amble
La misère, le rêve, la nostalgie, la révolte !
La nuit bleue
me sert de cape
et la terre de tapis volant
au dessus de la face affamée du monde
jusqu’à l’échine fauve de l’aube
et la terre de tapis volant
au dessus de la face affamée du monde
jusqu’à l’échine fauve de l’aube
Dans la brume
du réchauffement de la terre
les flots de soie glacée
suivent un cours sinueux en un silence d’abysses
glissent sur le monde
comme pluie sur un pare-brise
comme s’écoulent lentement les gouttes de mer
sur la peau huilée des vahinés chaudes de soleil
Les sables du désert incrustés dans mes paumes
se gorgent de ce nectar comme pour enfanter
les flots de soie glacée
suivent un cours sinueux en un silence d’abysses
glissent sur le monde
comme pluie sur un pare-brise
comme s’écoulent lentement les gouttes de mer
sur la peau huilée des vahinés chaudes de soleil
Les sables du désert incrustés dans mes paumes
se gorgent de ce nectar comme pour enfanter
Au lointain défile la caravane du pas à pas des apatrides
Ce soir la lune ombrée par le passage de la terre
Fausse éclipse si rare
rend mélancolique et les marées perplexes
Ce soir la lune ombrée par le passage de la terre
Fausse éclipse si rare
rend mélancolique et les marées perplexes
Je rêvais en
deçà du jour le bonheur qu’enfant j’ai éprouvé.
CEE
JAY.
©
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