dimanche 29 juillet 2018

France : la tragédie des particules fines mortelles.





Alors que la pollution de l'air tue chaque année 48 000 personnes en France, René appelle le Gouvernement à prendre des mesures urgentes pour stopper ce désastre.
Adressée à Emmanuel MACRON, Nicolas Hulot
Tragédie Particules Fines Mortelles.
Pétition de René HAMON
Léry, France
 4,253 
Signataires
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé et l’agence «Santé publique France» qui dépend du ministère de la Santé, la pollution chronique de l’air par les particules fines cause en France entre 42.000 et 48.000 morts par an, soit plus de 120 morts par jour ! 5 par heure!

Le bilan depuis l’an 2000 serait donc en train d'atteindre le million de victimes sacrifiées.

C’est pour la France la «Grande Catastrophe Humanitaire» de ce début de siècle.

En aggravant ou provoquant de nombreuses maladies, le fléau des particules fines frappe d’abord les plus vulnérables d’entre nous, nos personnes âgées, nos enfants en bas-âge, nos femmes enceintes, les personnes déjà affaiblies par la maladie.

Avant 2012, début du dernier mandat présidentiel, les effets mortels de la pollution de l’air par les particules fines commençaient seulement à être suspectés, mais depuis, des évaluations approfondies du nombre des victimes et une liste des maladies aggravées ou provoquées qui ne cesse de s’allonger au fur et à mesure des découvertes médicales, ont permis de révéler un atroce désastre ! En cliquant sur ce lien, consultez cette longue liste qui cite l’effet cancérogène des particules fines mais aussi beaucoup d’autres pathologies provoquées ou aggravées.

A dessein, on nous a laissé croire que les effets graves causés à la santé par ces particules fines se produisent pendant les pics, alors qu’ils résultent en totalité de l’exposition continue des victimes à la pollution chronique . Cette pollution est  celle, qui, à des niveaux de concentration variables, règne à longueur d’année dans l’air. Respirée en continu, elle tue même lorsque la teneur en particules fines dans l’air est inférieure à la limite maximum à ne pas dépasser fixée par les normes européennes en vigueur. Ces normes sont inefficaces. Or, rien ne peut arrêter les particules fines ! Intimement mélangées avec l’air dont on ne peut se passer pour respirer, elles envahissent même nos demeures. Impossible de se soustraire à une exposition continue à la pollution chronique ! Nul ne peut donc prédire ce qu’il en adviendra pour nos vies et nos santés car nous respirons tous notre dose quotidienne de particules fines qui s’accumulent dans notre organisme qui est incapable de les éliminer. 

C’est seulement pendant les pics que les effets nuisibles de cette pollution chronique deviennent visibles car ils sont alors aggravés, ce qui entraine un afflux inhabituel de consultations aux urgences. Cette très courte manifestation peut être comparée à la petite partie émergente d’un énorme iceberg symbolisant le bilan total des victimes de la pollution chronique. Les ravages observés pendant les pics ne contribuent donc à ce bilan que pour une faible part. Ceci jette un véritable doute sur la réelle portée des mesures prises par les pouvoirs publics pendant les alertes aux pics de pollution.

Le «laisser-faire», c’est le «laisser-mourir». Le gouvernement précédent, en cédant aux pressions du puissant lobby des industries de l’automobile, s’est laissé entraîner dans une dérive dramatique. Malgré les preuves de leur lourde responsabilité qui s’accumulent, les dirigeants de ce lobby confondent leur propre rentabilité avec un intérêt général dont la priorité absolue du respect de la vie serait exclue. Ils justifient, sans scrupule, le sacrifice de milliers de nos vies et de nos santés. Certains ont même, pour cacher leur incapacité à respecter les normes,  truqué les contrôles de pollution des véhicules qu’ils produisent.

C’est un scandale pire que celui de l’amiante qui rattrape ses responsables. Les droits universels des citoyens à la vie et à la santé, inscrits dans la liste des droits de l’homme qui figure en tête de notre constitution dont le président de la République est le garant, sont violés en permanence !

Si Stéphane Hessel, ce grand résistant, était encore parmi nous, il crierait «On ne transige pas avec les droits universels ! Peuple français indigne-toi !»

Soyons des milliers à nous indigner et entrer en «résistance pacifique» en signant cette pétition nationale.

Par la masse de nos signatures, venons au secours des victimes à venir et à l’aide de celles qui ont, en vain, déjà porté plainte, à l’aide des médias, des associations, des maires des grandes agglomérations qui se battent pour éveiller les consciences et obtenir des pouvoirs publics une prise en compte radicale de tous les ravages de la pollution de l’air. Que ce soit dans la vallée de Chamonix-Mont Blanc, à Fos sur Mer, dans les agglomérations, aux abords des périphériques et des grands axes routiers et partout où les particules fines sont meurtrières.     

Monsieur le Président de la République, la violation des droits de l’Homme et de nos valeurs n’a que trop longtemps été tolérée. Nous demandons au nouveau gouvernement de définir et d'appliquer enfin un grand plan de lutte, une stratégie de changement à la mesure de l’ampleur de cette tragédie. Cela doit relever d’un véritable «état d’urgence» car environ 120 nouvelles victimes décèdent chaque jour alors qu’autant de maladies s’aggravent ou se déclarent. Ces souffrances, ces sacrifices humains, cyniquement admis par beaucoup comme inéluctables, sont la honte de notre pays ! Du point de vue juridique, nous sommes devant un grave délit, «une mise en danger mortel d’autrui délibérée».

En Allemagne, la chancelière Angela Merkel, poussée par les actions en justice en cours à ce sujet, a, dans sa campagne pour sa réélection, promis de consacrer un milliard d’euros à la lutte contre la pollution par les particules fines et le dioxyde d’azote.

La France, pays le plus diésélisé d’Europe donc le plus impliqué, a le devoir impératif de faire beaucoup plus. Nos vies sont sacrées et ne sauraient avoir un prix !

Les 27 Etats d’Europe, dont la France, portent la lourde responsabilité du choix et du maintien des normes inefficaces de limitation de la teneur en particules dans l’air . Rappelons que le seuil de concentration en particules fines au-dessous duquel plus aucun effet nuisible à la santé n’est constaté, n’est toujours pas connu et reste à déterminer ! Pour les particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5 micromètres (PM 25), les plus dangereuses pour la santé, la directive européenne sur l'air de 2008 a imposé aux états membres un plafond moyen annuel de 25 microgrammes/m3 dans l’air, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS), expert en la matière, préconise comme valeur limite 10 microgrammes/m3... C’est manifestement l’OMS qui est dans le vrai, car seul un abaissement conséquent de la limitation du niveau de la pollution chronique permettra de réduire les pertes humaines.

"Chaque année en France, 52.000 décès sont liés à la pollution de l'air, soit 145 personnes par jour. Pour couvrir le coût sanitaire (hospitalisations, consultations médicales, dépenses en médicaments, etc.), les Français doivent s'acquitter d'une facture médicale de 100 milliards d'euros", indique pour sa part l’association France Nature Environnement.

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire, nous vous remercions de bien vouloir répondre aux légitimes inquiétudes des signataires de cette pétition en les informant du plan d’attaque que vous envisagez de lancer pour stopper au plus vite l’hécatombe perpétrée par la pollution de l’air par les particules fines.
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