Fleurs gorgées, saturées de granules féconds
au point d’en devenir lumière à l’état pur,
au point d’en devenir
accumulation,
mousse à l’aspect gluant,
à la texture floue.
Fleurs soules, enivrées
par les flux capiteux
de vos émanations
propres de parfum lourd
qui, répandues autour,
reviennent à vous
berçant votre torpeur
trop chargée, en hamacs.
Fleurs tendues vers partout,
étranges entités
d’hyperséduction,
trop visibles,
soudain
vous me faites l’effet
d’être tels des géants,
d’omniprésents réseaux
d’organes excroissants
qui veulent éclipser
le Tout par leur présence.
Texte et photographies : Patricia Laranco.
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