lundi 1 mai 2023

Richard TAILLEFER continue de passer en revue ses INVISIBLES.

 

 

 

Les invisibles.

(11)

 

 

 

Réfugiés au fond de la classe

Yves et Joseph méditent sur leurs nuits trop courtes

 

 

Ils songent à l’infini d’un printemps qui n’arrive pas.

 

 

Quand sonne la cloche

Leurs yeux retrouvent des couleurs de sable et de soleil.

 

 

Maintenant ce sont des vieillards aux cheveux blancs.

Mes vieux potes qui marchaient main dans la main

Le long des chemins de fortune,

 

 

Je vous guette parfois au coin de la Grand’ rue :

Nous retirerons nos masques de mousquetaire,

On fumera une roulée comme quand on était minots,

 

 

Le temps n’efface pas tout.

 

 

 

 

 

 


Richard TAILLEFER.

 

 

 

 

 

 

 


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