Les invisibles.
(11)
Réfugiés au fond de la classe
Yves et Joseph méditent sur leurs nuits trop courtes
Ils songent à l’infini d’un printemps qui n’arrive pas.
Quand sonne la cloche
Leurs yeux retrouvent des couleurs de sable et de soleil.
Maintenant ce sont des vieillards aux cheveux blancs.
Mes vieux potes qui marchaient main dans la main
Le long des chemins de fortune,
Je vous guette parfois au coin de la Grand’ rue :
Nous retirerons nos masques de mousquetaire,
On fumera une roulée comme quand on était minots,
Le temps n’efface pas tout.
Richard TAILLEFER.
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