Au gré des bourrasques, du hasard, des rencontres fortuites et des blessures, je butine le doux miel des baisers volés.
Mon espoir insensé : une nourriture solaire pour irradier l’âme et le cœur afin que se dénude mon regard et que s’offre à moi la clairvoyance des mots et de l’écrit.
Il s’agira alors pour moi de vous dire qu’il faut aimer sans entrave, sans remord, qu’il faut aimer tant qu’il est encore temps, qu’il faut aimer à en perdre le nord.
Après tout, que nous reste-t-il d’autre à vivre ?
Sur le bord de mes lèvres, ainsi brûle le souvenir de sa nuque, et j’écris pour sauver une flamme de ce feu.
Mais ce qui précède n’est que le grésillement d’une mèche allumée dans ma nuit comme un chagrin merveilleux : demain encore, sur le bûcher de l’amour, mon cœur immolé vous fera don de lumière.
Aimer une seconde, c’est aimer pour toujours.
Gillian GENEVIÈVE.
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