"L’interdiction de voyager qu’Israël m’a imposée peut être prolongée indéfiniment par tranches de neuf mois, et ce cycle de prolongation me pèse. En ne me fournissant aucun détail ou preuve sur les raisons pour lesquelles il m’a imposé une interdiction, Israël s’engage dans une guerre psychologique. Cette fabrication de secrets lui sert de chaînes, de serrures et de clés. Dans mon rêve sur la corde raide, mes jambes deviennent plus sûres et j’ai la capacité de faire des sauts périlleux et de jeter des paillettes en l’air en la traversant – je ressens enfin un soulagement. Je suis en vie. Je chante et je danse. Mais une fois de plus, le bruit lointain d’un coup de feu et d’un cri me réveille. Il y a un point de vue à mi-chemin sur la corde raide. De là, je peux à la fois voir en arrière – les restes de centaines de nos villages détruits – et devant moi, je sens les parfums d’un avenir envahi de feuilles de jasmin poussant sur les milliers d’arbres que nous allons replanter en nous agenouillant de joie et en respirant enfin." Lire la suite de cette tribune en date du 3 mars dernier de Laith Abu Zeyad, militant d’Amnesty International en Cisjordanie, sur le site de l'Agence. A lire aussi sur le site de l'Agence, cette tribune d'Haidar Eid, Universitaire de Gaza en date du 3 mars 2021: A propos de la solidarité avec la Palestine |
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