LE POÈME AU CORPS MALADE.
Entre vouloir et pouvoir,
je ne sais vraiment pas quoi faire
mon corps désirait prendre à pleins bras une pause,
prendre du recul, s'évader
ou s'exiler le plus loin possible
afin de défaire les nœuds douloureux…
et voilà que mon âme cette femme forte refuse catégoriquement de céder aux caprices poltrons d'un corps malade ;
tous m'appellent du plus caverneux de leur gorge :
le silence du vent,
les nuages bruyants,
les yeux limpides de la mer
et surtout le cri de rébellion du poème.
Le monde est en train
de s'écrouler
il prend la direction
du néant
et seule la poésie
peut le retenir.
GREGPHILE.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire