Tout ce temps perdu
A se croire quelque chose
S’agiter sans fin
sur les vitres pâles
de nos existences naines
pour figurer pion fou ou roi
sur un jeu d’échecs fictif
créer par l’homme
pour ses chimères.
Chambre calme
Meubles hypnotisés
par le silence
je guette j’écris
ce mouvement parjure
d’une lumière muette
sur les plis du rideau.
Serge-Mathurin THEBAULT.
(Illustration photographique : Patricia Laranco).
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