Les poètes marchent sans souci au désert
Terre des serpents, des cactus et des scorpions
Pourtant, au sein de cette apparente âpreté, ils savent rencontrer la source de leurs vers, ils la trouvent et y puisent, et la sève leur vient, comme de milliers de fontaines parfumées.
Ils défient, ainsi, tous les poisons de l’humain.
C’est pourquoi je vous dis « arpentez ce désert
Si épineux, si hérissé qu’il semble aux yeux,
Cherchez-y simplement vos vers intérieurs
C’est là que le nectar silencieux vous attend. »
Sadek RUHMALY.
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