L'été me caresse le bras
de sa petite brise enjouée
qui frétille au coin du balcon,
je ris
de ces taquineries.
A mes pieds, en contrebas
dans une coulée de soleil,
immobile sous ses bourdons
la lavande hérissée pétille
et dépêche ses parfums sourds.
Les nues fins pelages laiteux,
gaufrés, ondulent au firmament
jetant plus bas, très loin, au sol
de courts îlots ombreux hâtifs.
Ne ronronnent
que les avions
qui écartèlent les cieux d'août
et ne pensent qu'à s'en aller,
à emmener leurs voyageurs
vers des mirages lumineux
par-delà vallées, nues et monts.
La vacuité
s'étire à plein
dans la chambre à vide du Temps
que je regarde miroiter
et s'incruster
dans ma poitrine.
Texte et photo : Patricia Laranco.
04/08/2019.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire