C’est l’heure de la révolte,
On s’est rangé dans le train.
Le talent s’évapore,
La colère a la veine sèche.
Le but, c’est l’instant :
L’après est semé de doute.
L’horloge piétine,
La génuflexion est un mort sous un genou.
J’ai vécu entre ses hanches,
Je me suis tué entre ses seins.
On résiste à la solitude,
On se confie à ses habitudes.
Je t’aime, petit soupir impartial
Entre quatre murs belliqueux.
Poète à la veine ouverte
Elle m’a aimé sans condition.
Je n’ai pu sauver ses petites attentions.
On écrit pour se confier au verbe fuir.
Je dois écrire pour vivre
En attendant
J’affronte mes doigts sur mon cœur.
Texte et illustration (La foule, acrylique sur toile, 2023) : Christian PRÉSENT.
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