LA CORNEILLE.
J’observe, sur le rebord du toit, une corneille, ma familière. Elle y vient chaque jour, houle de l’air, picorer des miettes, puis s’envole, à tire d’ailes, en face sur la haute cheminée d’une bâtisse en pierres, point irrévocable de son jeu matinal.
Les saisons n’influencent pas son manège. Au début de ce printemps, elle agit, pareille. Fusée de plumes, elle survole l’activité humaine, indifférente.
Nulle allégorie ne découle de ces lignes, ou alors par mégarde.
Démystifier est refuser de vivre.
Serge-Mathurin THEBAULT.
(Illustration photographique : Patricia Laranco).
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