On cause avec le soleil
Sans trop y croire,
On s’accroche à la parole de l’aube…
J’écris comme un forcené,
Je t’aime comme un nouveau-né.
Le temps a figé l’oubli sans un pli,
La rivière sèche encore nos pleurs.
On s’affranchit de leurs peurs voraces.
Le poison sèche nos cœurs,
La salle des pas perdus a rendu son tablier
Crotale sentence
L’alcool dormira nu ce soir.
Poésie de la foule qui n’abdique pas.
Je suis le non-lieu au coutelas tranchant.
Je suis l’équilibre sanglant d’une lune étoilée.
Texte et illustration (œuvre digitale) : Christian PRÉSENT.
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