Allumer la mèche
Le doigt sur la gâchette,
Le salaire déjà sur la brèche ;
D’autres continuent en calèche.
L’étau, la violence des narines.
La ligne est à traire.
J’ai l’âge du bourreau
Et les os du suicidé,
Aucune rime pour la douleur,
Aucun arrêt prévu dans le brouillard.
La rage au cœur et le couteau fait le beau,
Il y a la boue et mes pas venimeux.
Je suis à l’apogée sans un sou
Il y a encore du partage dans la gueule du loup.
Baudelaire n’est pas mort,
Van Gogh n’a pas de trou dans la poitrine
Et mon île vit sous un soleil tranquille.
Doléances de ma mère à son fils :
Mesure la vérité en prenant de la hauteur.
Texte et illustration (Miroir, acrylique sur toile) : Christian PRÉSENT.
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