Bonjour, Il y a du nouveau côté nitrites : le lundi 27 mars dernier dans la soirée, le gouvernement d’Elisabeth Borne a dévoilé son (tant attendu) plan d’action sur les additifs nitrés dans l’alimentation. Depuis bientôt 4 ans, foodwatch, Yuka, la Ligue contre le cancer et près d’un demi-million d’entre vous, signataires de notre pétition commune, se mobilisent pour l’interdiction des nitrites et nitrates ajoutés à notre alimentation. Après une analyse détaillée de ce plan d’action, notre équipe ne décolère pas ! Pour foodwatch et ses partenaires, c’est une coquille vide qui déroule le tapis rouge aux industriels, au détriment de la santé des citoyennes et citoyens. Entre effets d’annonce et pari sur la bonne volonté des industriels, ce plan en 3 étapes prend davantage soin des industriels que de la santé publique. C’est à se demander si ce plan n’a pas été dicté par le lobby de l’industrie de la charcuterie (la FICT) et ses marques… |
Vous qui nous suivez et participez à nos actions, vous savez que nous décrochons des victoires car nos batailles sont menées dans l’intérêt de toutes et tous. L’avis rendu par l’ANSES en juillet dernier (que le gouvernement disait
attendre pour le prendre en compte) était pourtant sans appel : il
confirme « l’existence d’une association positive entre
l’exposition aux nitrates et/ou aux nitrites via la viande transformée et
le risque de cancer colorectal ». Face à ces risques, foodwatch le
rappelle sans relâche : le poids économique de l’industrie
agroalimentaire ne devrait jamais peser plus que le droit de toutes et tous
à une alimentation saine et sans risques. En nous soutenant financièrement, vous nous aidez à
augmenter notre impact face à ces géants de l’industrie agroalimentaire.
Chaque euro fait la différence ! |
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A l’heure où nous rédigeons ces lignes, un nouveau rebondissement sur l’interdiction des nitrites ajoutés est en cours à l’Assemblée Nationale : une proposition de loi est actuellement débattue pour favoriser l'accès à une alimentation saine et sans risques. |
Nous sommes sur place avec nos partenaires pour faire entendre la voix des scientifiques ainsi que celles de près de 500 000 citoyen·nes qui exigent de manger sans être exposé·es à un risque pour leur santé. Nous avons envoyé un courrier à chaque député·e et nous communiquerons publiquement juste après le vote la liste des parlementaires ayant pris part au vote ou non, ainsi que leur choix sur notre site internet.
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Karine Jacquemart Directrice Générale foodwatch France |
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